Lutter contre les abus dans l’Eglise

Lutter contre les abus dans l’Eglise

Les étapes de la lutte contre les abus dans l’Eglise et dans notre diocèse :

27 juin 2023

Mise à jour de la charte de protection des mineurs et des personnes vulnérables

La nouvelle Charte diocésaine pour la Protection de mineures et des adultes vulnérables est promulguée ce 27 juin 2023. La démarche de mise à jour des chartes existantes avait été annoncée il y a plusieurs mois. En lien avec Madame Anne Jarneau, Déléguée Épiscopale à la Prévention et à la Lutte contre les Abus (DEPLA), et le P. Michel Daubanes, Recteur du Sanctuaire Notre-Dame de Lourdes, Mgr Jean-Marc Micas a souhaité profiter de cette mise à jour pour n’avoir qu’une seule charte pour le Sanctuaire et le diocèse, et non plus deux comme cela était le cas jusqu’ici. Elle tient compte des évolutions de la loi française en matière de protection des mineures et des personnes adultes vulnérables, et des derniers engagements publiés par l’Eglise catholique en France. Elle s’impose à toute personne qui, au nom de l’Eglise catholique présente dans le diocèse de Tarbes et Lourdes, est en mission auprès des personnes mineures et adultes vulnérables, de manière permanente ou temporaire (le temps d’un pèlerinage à Lourdes par exemple), et qui devra désormais, entre autre, signer un acte d’engagement.

27 juin 2023
17 mars 2023

Nomination d’une nouvelle DEPLA

A l’occasion de la journée de prière pour les victimes d’abus au sein de l’Eglise, Mgr Jean-Marc MICAS a annoncé la nomination de Mme Anne JARNEAU comme DEPLA (Déléguée Épiscopale pour la Prévention et la Lutte contre les Abus).
De même, la Cellule d’écoute est désormais confiée à Mme Hélène PEREZ. Mère de six enfants et grand-mère, elle est déjà membre de la Cellule d’écoute depuis de nombreuses années.
Mmes Anne JARNEAU et Hélène PEREZ sont entrées en fonction le 17 mars 2023 pour un mandat renouvelable de 3 ans.
L’équipe d’EARS (Education Affective Relationnelle et Sexuelle) est confiée à Mme Claire-Marie LATTRE.

17 mars 2023
09 novembre 2022

Lettre de Mgr Jean-Marc Micas

Après l’Assemblée plénière des évêques de France, Mgr Jean-Marc Micas adresse une lettre aux fidèles du diocèse de Tarbes et Lourdes.

09 novembre 2022
07 novembre 2022
23 Juin 2022

Signature signature d’un protocole entre l’évêque et le Procureur de la République.

La signature de ce protocole commun est l’une des mesures prises suite au rapport de la CIASE, en octobre 2021. Tous les diocèses de France sont concernés par cette étape majeure et inédite pour la protection des mineurs et des personnes vulnérables.

23 Juin 2022
20 Mar 2022

Journée mémorielle pour les victimes de violences et agressions sexuelles et d’abus de pouvoir et de conscience au sein de l’Église.

En mars 2021, les évêques réunis en Assemblée plénière ont voté une série de 11 résolutions, dont la 8e répond à l’invitation du pape François à vivre une journée de prière pour les victimes de violences et agressions sexuelles et d’abus de pouvoir et de conscience au sein de l’Église. La date de cette journée est fixée au 3e dimanche de Carême.
En 2022, le thème retenu pour cette journée est : « Témoins pour une vie nouvelle ».

20 Mar 2022

01 Sep 2021

Nomination du Père Serighelli

Père Giuseppe SERIGHELLI, religieux passioniste, est nommé délégué délégué épiscopal chargé de la protection des mineurs et des personnes vulnérables pour le diocèse de Tarbes et Lourdes et le sanctuaire de Lourdes.
Il succède au Frère François Bustillo nommé évêque de Corse.

01 Sep 2021

La CIASE mène son enquête

Appel à témoignages dans tous les diocèses pour enquêter sur les crimes d’abus sexuels commis par des prêtres, des diacres, des religieux ou des religieuses, depuis 1950.

07 Nov 2018

Création de la CIASE

Une Commission Indépendante sur les Abus Sexuels dans l’Eglise est crée à la demande des évêques de France. Elle est présidée par Jean-Marc Sauvé, vice-président honoraire du Conseil d’Etat.

07 Nov 2018

Alerter, témoigner, signaler :

Toute personne victime, toute personne témoin ou soupçonnant un enfant ou une personne vulnérable en danger ou risquant de l’être doit signaler les faits à la Justice française en s’adressant : soit à la Police, soit à l’Enfance en danger, soit au Procureur de la République.

• Police – Tél : 17
• Enfance en danger – Tél : 119
• Procureur de la République – Tél : 05 81 75 04 00 ou sec.pr.tj-tarbes@justice.fr

Pour être accompagné, vous pouvez aussi joindre la Cellule d’écoute mise en place par le Diocèse et le Sanctuaire, ou joindre France Victimes, dont la mission est de faciliter votre démarche et de bien vous accompagner pour qu’un travail de Justice se fasse.

Cellule d’écoute du diocèse de Tarbes-Lourdes et du Sanctuaire de Lourdes 
Tél : 07 89 78 59 35 ou paroledevictimes@catholique65.fr


France Victimes
Tél : 116 016 (National) – Tél : 05 62 51 98 58 (Hautes-Pyrénées)

Si vous avez été victime et si vous avez fait une démarche auprès de la Justice française, vous devez aussi en informer :

La Déléguée Épiscopale à la Prévention et la Lutte contre les Abus sur mineurs et personnes vulnérables (Hautes-Pyrénées)
Tél : 07 57 41 18 63 – deleguepreventionabus@catholique65.fr

Ne pas signaler une personne vulnérable en danger constitue un délit au sens de l’article 434-3 du Code pénal. A savoir : « Le fait, pour quiconque ayant connaissance de privations, de mauvais traite- ments ou d’agressions ou atteintes sexuelles infligés à un mineur ou à une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge, d’une maladie, d’une infirmité, d’une déficience physique ou psychique ou d’un état de grossesse, de ne pas en informer les auto- rités judiciaires ou administratives ou de continuer à ne pas informer ces autorités tant que ces infractions n’ont pas cessé est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende. Lorsque le défaut d’information concerne une infraction mentionnée au premier alinéa commise sur un mineur de quinze ans, les peines sont portées à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende. Sauf lorsque la loi en dispose autrement, sont exceptées des dispositions qui précèdent les personnes astreintes au secret dans les conditions prévues dans l’article 226-13 ». La dénonciation calomnieuse est punie par les articles 226-10 à 226-12 du Code pénal.