Vous êtes de passage ou vous vivez dans les Hautes-Pyrénées ? Voici quelques propositions et suggestions faites par le Diocèse pour vous ressourcer et découvrir notre patrimoine. Bel été !
Dans le doyenné de Tarbes Toutes les églises de la ville de Tarbes sont ouvertes et très bien entretenues ! La cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède a accueilli fin mai l’installation du nouvel évêque de notre diocèse, Mgr Jean-Marc Micas. L’église Saint-Jean-Baptiste, qui relie les deux voies commerçantes du centre-ville vous offre un temps de pause et de belle découverte patrimoniale.
1 – Cathédrale de la Sède (périodes de construction : XI, XII, XIII et XIVème) Ce que dit le chanoine Laffon dans son ouvrage sur la Cathédrale, c’est que la cathédrale se trouve dans le bourg de la Sède, la partie la plus ancienne de la Ville : » C’est le bourg qui possède le siège (sedes) de l’évêque. On dit toujours, dans le même sens, l’église de la Sède, comme on dit pour Rome le saint-Siège (sancta sedes). Plusieurs cathédrales d’Espagne s’appellent aussi la Sede ou la Seo. A Urgel, c’est la ville épiscopale elle-même qui porte le nom de la Seo. « En effet, la Cathédrale est l’église où siège l’évêque. Lire le dépliant du service Archives et Patrimoine
2 – Chapelle Sainte-Anne Baignée de lumière par les vitraux du maître-verrier Létienne, cette chapelle a fait l’objet en 2020-2021 d’une campagne de restauration intégrée au réaménagement du quartier. Son origine remonte à la fin du XVIe et au début du XVIIe siècle. Elle abritait une confrérie de sainte Anne à la fin du XVIIIe siècle. Fermée fin 1791, elle est de nouveau ouverte au culte avec le Concordat puis acquise par la mairie de Tarbes en 1816. Au XIXe siècle, elle accueille des Pénitents blancs de la cathédrale et une grande fête y est célébrée pour la translation des reliques de sainte Anne en 1836. Reconstruite en 1874 sur les plans des architectes de la ville de Tarbes, MM. Tiffon et Larrieu, elle est bénie par Mgr Double, évêque de Tarbes en 1878. Ouverte au culte catholique, elle est aujourd’hui desservie par le clergé de la cathédrale de Tarbes. 3 – Eglise Sainte-Thérèse-d’Avila De l’ancien couvent des carmes, fondé vers 1280 puis démoli entre 1831 et 1839, seule l’église est conservée mais elle s’effondre partiellement et sera reconstruite pour être consacrée en 1845 et érigée en nouvelle paroisse. Au cours du XIXe siècle, la voûte est ornée des peintures du peintre tarbais Darré, et dotée de grandes toiles du peintre Lagarrigue : l‘Adoration des mages, Christ entre les deux larrons et la Descente de croix d’après Rubens, Sainte Élisabeth de Hongrie soignant des malades d’après Murillo ; l’église est alors ornée de ses boiseries de style gothique. Depuis le début des années 2000, le clocher et sa flèche ont été restaurés (2000) ainsi que les décors intérieurs et les vitraux (2012). La campagne de restauration en cours concerne les façades de l’édifice.
4 – Abbaye bénédictine de Tournay Implantée d’abord dans l’ancien prieuré de Madiran, la communauté bénédictine décide au début des années 50 de fonder son abbaye à Tournay, sur un terrain bordant la rivière de l’Arros, à une trentaine de kilomètres de Lourdes. Le 2 juillet 1951, le premier coup de pioche du nouveau monastère est donné solennellement par Mgr Théas, évêque de Tarbes et Lourdes. Toutes les personnes qui arrivent au monastère seront reçues comme le Christ, car lui-même dira un jour : « J’ai demandé l’hospitalité, et vous m’avez reçu ». Saint Benoît. Vous pouvez être hôte d’un jour ou de plusieurs jours (maximum 1 semaine). L’Hôtellerie est ouverte toute l’année. La communauté accueille tous ceux qui sont à la recherche de Dieu. Si vous le désirez, vous pouvez demander l’aide d’un frère. Vous pouvez aussi participer à la prière des frères. Contact : hotellerie@abbaye-tournay.com Téléphone de l’hôtellerie : 05 62 35 28 43
Dans le doyenné de Lourdes Avec le Sanctuaire de Lourdes et de superbes vallées environnantes, ce doyenné vous conduit sur les pas de sainte Bernadette. Quel que soit votre lieu de villégiature dans les Hautes-Pyrénées, vous passerez, c’est assuré, un moment, une journée ou plusieurs, sur ces terres bénies. Au Sanctuaire de Lourdes, prenez le temps de vous ressourcer puis, regonflé à bloc, partez découvrir les territoires autour de Lourdes … Ces paysages, ce sont ceux que notre sainte bigourdane a contemplés avant vous !
1- Eglise paroissiale de Lourdes : où en sont les travaux ? Lancés début 2018, les travaux de l’église paroissiale de Lourdes se poursuivent : la nef, les bas côtés et le transept ont été restaurés, la charpente et la toiture ont été repris et la couverture changée au profit d’une couverture en ardoises, le mûrs ont été ravalés sur les hauteurs. A l’intérieur, les voûtes ont été consolidées et les murs repeint. Les étapes sont encore nombreuses avant que la communauté paroissiale – et les pèlerins – puissent se réapproprier pleinement les lieux. L’église paroissiale de Lourdes est aussi un lieu important pour les pèlerins, sur les pas de Bernadette, puisque c’est là que se trouve le baptistère dans lequel notre sainte bigourdane a été baptisée le 9 janvier 1844. Actuellement inaccessible puisque positionné sous la tribune en reconstruction, l’accès au baptistère pourra être rendu possible fin juillet avant d’être à nouveau fermé à la fin de l’été. Pour en savoir plus sur l’évolution des travaux et sur les propositions de la paroisse : www.lourdes-paroisse.fr Lire l’article dans son intégralité.
3 – Sanctuaire de Lourdes Le sanctuaire Notre-Dame de Lourdes est ouvert aux pèlerins et visiteurs et vous offre de découvrir son vaste domaine, ses propositions pastorales et ses trois basiliques, chacune caractérisée par un art qui lui est propre.
La basilique de l’Immaculée-Conception (ou supérieure), la première construite après la demande formulée par la Vierge Marie à Bernadette vous offre un ensemble exceptionnel de vitraux ; la basilique du Rosaire est ornementée d’un ensemble intérieur de mosaïques du début du XXe siècle enrichi depuis 2008 des mosaïques extérieures des mystères lumineux du Père Rupnik ; enfin, la basilique Saint-Pie-X (souterraine) vous surprendra par son architecture audacieuse et ses gemmaux.
Chapelle Pax-Christi Cette chapelle se trouve à l’extrémité nord de la basilique, côté esplanade. Aménagée dès mars 1958, elle a été pendant plusieurs décennies le lieu de l’adoration permanente dans le Sanctuaire. Son nom de Pax-Christi lui vient de ce qu’elle occupe la place ou était élevé le Monument de la paix construit après la Première Guerre mondiale et détruit en 1956 pour la construction de la nouvelle basilique. Assez peu connue, elle mérite de s’y poser.
Partez « sur les pas de Bernadette » dans le diocèse de Tarbes et Lourdes grâce au dépliant proposé par la PRTL (traduit également en français et en espagnol). Voir notre article ci-dessous.
Tour de France Le 21 juillet, le Tour de France partira du sanctuaire Notre-Dame de Lourdes. À cette occasion, rappelons-nous les paroles adressées par Mgr Théas, alors évêque de Tarbes et Lourdes, aux coureurs du Tour de France devant la Grotte de Massabielle le 8 juillet 1948. Après avoir évoqué « les facilités apportées par le cyclisme à la vie de l’Homme et à l’exercice de la Charité, par exemple pour le service des paroisses et le soin des malades à domicile », il poursuit ainsi : « Notre piété filiale ne s’offusque nullement à la pensée que Notre Dame aurait elle-même utilisé ce moyen de locomotion, s’il avait existé dans son temps, pour porter, avec plus de rapidité, ses services à sa cousine Élisabeth. »
3 – Le jubilé à Saint-Pé-de-Bigorre Les fêtes de la Saint-Pierre seront un temps fort de ce début d’été avec de nombreuses manifestations : • Mercredi 29 juin à 18 h 30, messe de la Saint-Pierre, suivie d’une procession avec les clefs de saint Pierre et la bénédiction du village et des villageois. • Dimanche 3 juillet à 11 h, messe patronale en présence de Mgr Micas, évêque de Tarbes et Lourdes.
Découverte de la nouvelle exposition de photographies sur et dans l’église abbatiale Saint-Pierre « Un jour avec le Seigneur est comme mille ans », à travers le regard et la maîtrise artistique du photographe David Banks. Une autre exposition proposera dès cet été une immersion à travers l’histoire du Petit Séminaire, pour suivre le parcours de quelques figures et personnalités qui y sont passées.
Dans le doyenné d’Argelès L’ensemble paroissial d’Argelès a décidé de mettre la Pastorale du tourisme au coeur de ses propositions. Un circuit vous permet d’y visiter les églises ouvertes. L’exceptionnel site de Saint-Savin vous y attend ! Par ailleurs, des dépliants réalisés par la Pastorale du tourisme vous invitent à découvrir les églises d’Arras et de Saint-Savin.
1 – Dans le Val d’Azun
La chapelle dorée Poueylaün se trouve dans le Val d’Azun, à 930 mètres d’altitude, près du village d’Arrens. Les habitants de la vallée s’y rendent en pèlerinage deux fois par an avec leur curé, le Père Gustave Zarabe : le 3ème dimanche de juillet pour célébrer sainte Anne, la mère de la Sainte Vierge, puis 15 août pour célébrer l’assomption de la Sainte Vierge. Voilà donc deux opportunités pour découvrir ce sanctuaire marial !
Eglise d’Arras-en-Lavedan Située en bordure du village d’Arras-en-Lavedan, l’église Saint-Martin domine l’entrée dans le Val d’Azun. Nous ne savons rien de ses origines mais en observant l’édifice à l’extérieur et à l’intérieur, nous découvrons de nombreux éléments qui nous content un peu son histoire. Poussez donc les portes de cette église de montagne, primitivement romane mais largement modifiée au cours des siècles, notamment au XVIIe. Son clocher- porche couronné d’un dôme à quatre pans rompus et surmonté d’une impériale, est assez typique de la période baroque (fin XVIIe). Toujours à l’extérieur, côté sud, on devine ce qui était autrefois la porte dite « des cagots », aujourd’hui murée. À l’intérieur de l’église, on trouve la remarquable chapelle de la Vierge, au sud. Son décor du XVIIIème est l’oeuvre de l’atelier Claverie, de Lourdes. Nous reconnaissons la Vierge du Rosaire, tendant son chapelet et portant sur son bras gauche l’Enfant Jésus. De l’autre côté, la chapelle Saint-Martin abrite depuis les années 1950 un tableau représentant le saint, évêque de Tours.
2 – Saint-Savin, la beauté à travers nature et patrimoine. Près de Lourdes, au dessus d’Argelès-Gazost, vous êtes invités à aller découvrir l’église abbatiale de St Savin-en-Lavedan qui se dévoile par sa dimension imposante. Témoin de la présence bénédictine en Lavedan depuis le Moyen-âge, elle vous offrira de découvrir toute sa richesse ainsi que la Vie de St Savin l’ermite mais aussi son orgue renaissance exceptionnel. Vous pourrez aussi y découvrir les belles collections de son Musée-Très ou encore vous poser sur la terrasse de verdure qui s’ouvre sur le splendide décor naturel environnant. Pèlerins, visiteurs et curieux y sont les bienvenus ! Tout près de là, la chapelle de Piétat, construite à l’écart du village sur un promontoire rocheux dominant la vallée vous offre un panorama admirable. Elle vous ouvre ses portes pour vous dévoiler un beau retable baroque et de beaux décors d’oiseaux peints sur bois. On venait aussi y prier Notre-Dame de l’Espérance qui était en particulier invoquée par les femmes désirant un enfant.
Dans le doyenné de Maubourguet Ce doyenné qui englobe tout le nord du Département fera le bonheur de tous les curieux et passionnés d’Histoire ! Pour comprendre la Bigorre, c’est par ici qu’il faut passer !
1 – Du côté de Vic-en-Bigorre
Saint-Lézer On sait depuis 1850 (travaux de MM. Roch, Rosapelly et de Cardailhac) qu’à l’époque gallo-romaine, un oppidum (agglomération fortifiée) du nom de Castrum bigorra occupait le site. Il pourrait s’agir de la première capitale de la Bigorre. À ses pieds s’étendait le bourg (vicus en latin, qui a donné Vic). Les découvertes archéologiques menées notamment par M. Coquerel ont depuis confirmé son existence. Le château fortifié médiéval posé sur une motte a donné son nom au site : le Castelvielh (« château vieux » en gascon). À la fin du VIe siècle un monastère est fondé, dédié à saint Félix et saint Lizier (déformé en saint Lézer). Il était situé à flanc de coteau au-dessous du Castelvielh et sous le mur de l’ancienne cité gallo-romaine. Le premier monastère est détruit par les Arabes au VIIIe s. et à nouveau au IXe s. par les Vikings. Au début du XIe s., le monastère est rétabli et placé sous la tutelle de l’abbaye de Cluny (l’abbé de Cluny dirigeait à cette époque près de 1000 monastères et prieurés). En 1789, le monastère est fermé et racheté, comme bien national, par Bertrand Barrère qui va faire démolir l’église abbatiale (située perpendiculairement et au nord de l’église actuelle) et une partie des bâtiments conventuels pour les vendre pierre par pierre. Seul va subsister un bâtiment connu aujourd’hui sous le nom de prieuré qui fut racheté par la Municipalité en 1823. Au XIXe s., L’église paroissiale de Saint-Lézer (située à droite du cimetière) était en si mauvais état qu’il fallut la démolir en 1847. Une nouvelle église va alors être aménagée dans le bâtiment du prieuré qui servira aussi de presbytère. Un clocher est construit à droite du bâtiment. Les travaux furent confiés à l’architecte tarbais J.-J. Latour. Cette église comporte des fresques du peintre tarbais Darré et un très beau retable au centre duquel se trouve un portrait de l’évêque de Tarbes Saint-Lizier. On y accède par une rue qui longe un mur médiéval, dans lequel est inséré un ancien puits. Un escalier permet de parvenir au site où était autrefois le monastère. Un petit musée est installé dans l’ancien presbytère regroupant des découvertes archéologiques faites sur le site. (Source : paroisses-vic-bigorre.com)
La bonne idée ! La bonne idée de la paroisse Saint-Martin, à Vic-en-Bigorre : chaque dimanche après la messe dominicale célébrée à 10 h 30 , un apéritif est proposé à tous. Paroissiens habitués, personnes de passage, touristes : vous êtes les bienvenus pour ce moment convivial.
2 – Dans le Val d’Adour Si vous profitiez de la fête de l’Assomption pour découvrir les églises du Val d’Adour dédiée à la Vierge Marie ? Dans le Val d’Adour, plusieurs églises sont placées sous le vocable de l’Assomption, à commencer par celle de Maubourguet (XIe s.). Vous pourrez poursuivre votre parcours. par les églises de Sarriac-Bigorre et de Monfaucon, également placées sous la protection de Notre-Dame de l’Assomption. Infos paroissiales : eglisesvaladour.simdif.com Saint-Sever-de-Rustan La date de fondation de l’abbaye remonte à des temps antiques, probablement sur l’emplacement d’une villa gallo-romaine appartenant à Severus. La bastide, fondée en 1297 à proximité de cette abbaye, prit logiquement le nom de Saint-Sever. Au cours du XIVe siècle, l’abbaye devient un relais important sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle. Vers 1570, les troupes protestantes s’emparent de la cité et de l’abbaye : les moines sont massacrés, l’église est incendiée, les archives détruites et les reliques de Saint-Sever jetées dans la rivière. Les siècles qui suivent sont marqués par des inondations et les aléas de l’Histoire ; l’abbaye peine à se relever malgré un premier travail de restauration et d’embellissement. L’ensemble, mise à part l’église, est vendu à un riche propriétaire après la Révolution, puis la commune en prend possession en 1889 et investit les locaux pour y placer l’école, la mairie et un bureau de Poste. Au XVIIIe siècle, l’orgue de l’église est transféré à Tarbes puis, plus tard en l’église de Castelnau-Magnoac où il se trouve encore. Le cloître vendu à la ville de Tarbes en 1890 a été remonté au jardin Massey (Tarbes). Le département des Hautes-Pyrénées fait l’acquisition des bâtiments, devenus trop lourds à entretenir pour la commune, en 2010. (Source : patrimoine.loucrup65.fr) Infos pratiques : Visites commentées uniquement. Durée : 45 minutes. Du 1er juin au 30 septembre. Départ des visites tous les jours à 14 h 15, 15 h15 et 16 h 30. Toute l’année : Sur réservation pour les groupes à partir de 15 personnes. Tarifs : Adulte : 3,50e. Réduit (mineurs, groupes à partir de 15 personnes) : 2,50e. Contact : 06 07 79 25 22.
Église de Madiran A la frontière du Gers et des Pyrénées- Atlantiques, l’église Sainte-Marie de Madiran est une église monastique romane des XIe et XIIe siècles fondée par des moines bénédictins – qui ont, par la suite, quitté Madiran pour construire leur monastère à Tournay ! L’église fut détruite en 1569, par les troupes protestantes de Montgomery qui brûlèrent l’église et le prieuré : des traces témoignent de cet épisode puisque l’on peut voir des pierres rougies par le feu sur la façade nord. Vous pourrez également visiter la crypte et la chapelle Saint-Benoît accolées au côté nord de l’édifice. L’église est classée monument historique depuis 1899.
Dans le doyenné de Lannemezan Dans ce doyenné le plus vaste du diocèse, vous passerez un été chargé ! De la plaine à la haute montagne, vous aurez chaque semaine de nombreuses propositions pour plonger dans un patrimoine spirituel et architectural très dense. A vos agendas !
1 –Galan, Trie-Vallée du Bouès et Astarac-Magnoac Comme chaque année, les trois ensembles paroissiaux organisent des visites itinérantes de leurs églises. Des bénévoles, férus d’Histoire et de patrimoine, s’organisent pour proposer une découverte très bien documentée et instructive, dans une ambiance conviviale. Covoiturage possible.
Au programme cette année : Samedi 23 juillet : découverte de la CUMA de Sentous à 14 h 30 en lien avec les agriculteurs – 15 h 30 église de LAHITTE – 16 H 30 église de BONNEFONT. Samedi 6 août : église et montjoie de GALEZ à 14 h 30 – église et vieux bourg de GALAN à 16 h Samedi 13 août : église de PUNTOUS à 14 h – chapelle du bois de GUIZERIX à 15 h et sa fontaine – église de VIEUZOS à 16 h 15 – Croix du maquis de la forêt de CAMPUZAN à 17 h 15 Samedi 3 septembre : Notre Dame de GARAISON à 14 h 30 puis autres églises qui seront précisées ultérieurement. Infos : Jean-Louis Ibanez au 06 13 30 85 41
2 – Sanctuaire Notre-Dame de Garaison Garaison, hameau de la commune de Monléon-Magnoac, se trouve à 18 kilomètres au nord-est de Lannemezan. C’est l’apparition de la Vierge à une jeune bergère, Anglèze de Sagazan, vers 1515, qui marque la naissance du sanctuaire. Chapelle de 1540, ouverte tous les jours. Visite guidée possible sur rendez-vous : contacter le Père Pascal Garçon, prêtre de la congrégation Sainte-Croix et recteur du sanctuaire au 05 62 99 49 80. Accueil ouvert chaque jour de 10 h à 12 h et de 14 h 30 à 18 h. Vente de produits monastiques. Infos : garaison.com/le-sanctuaire Les rendez-vous de Garaison : • Messe dominicale à 10 h 30 et prière mariale à 16 h • 17 septembre : soirée Vins et fromage • 25 septembre : pèlerinage du couronnement
3 – Vallée d’Aure Nous savons combien ces vacances d’été sont importantes pour vous. Vous les avez espérées, rêvées et préparées. Vous serez les bienvenus dans notre vallée d’Aure et dans notre communauté paroissiale. Nous pourrons partager des moments de prière et des célébrations. Nous avons aussi préparé pour vous des soirées, concerts, des conférences, une exposition, des visites d’églises qui devraient faire de votre séjour un temps de joie, de rencontre, de partage et d’amitié. Vous trouverez toutes les informations sur notre site paroissial : eglise.aurelouron.free.fr La communauté chrétienne de la vallée d’Aure sera heureuse de vous accueillir et vous souhaite un beau séjour.
Sur les pas de Saint-Jacques L’église saint Jacques-le-Majeur de Vignec a elle aussi bénéficié d’une remise en peinture intérieure, qui lui redonne de l’éclat. Reconstruite en 1834, elle est détruite par les flammes en 1850 puis inaugurée de nouveau en 1854. Sa façade présente des éléments de style néo-roman, dont un chrisme. Elle abrite deux très belles statues de la Vierge à l’Enfant : celle en marbre blanc du début du XIVe siècle semble de facture parisienne, elle était autrefois dans une montjoie du village ; l’autre, en bois polychrome est datée du XVe siècle. Les deux statues en bois doré de saint Pierre et saint Paul qui se trouvent dans le choeur proviendraient du retable de l’ancienne église qui était dédiée à saint Pierre. Les vitraux (XXe s.) sont signés du maître-verrier R.-G. Létienne (1917 et 1956) avec en particulier, des représentations (peu communes) de saint Raymond, sainte Émilie, sainte Marguerite et sainte Cécile, patronne des musiciens. Vous pourrez également découvrir dans la chapelle Saint-Jacques toute proche, la belle présentation de la collection de bénitiers de l’Abbé Francis Tisné.
A Ancizan L’église Saint-Blaise-Saint-Martin d’Ancizan a remplacé au milieu du XIXe siècle l’ancien édifice roman, dont le chrisme (XIIe s.) qui orne la façade est le témoin. Lors de son ouverture, le curé avait annoncé fièrement : « La nouvelle église sera, malgré quelques défauts, une des plus belle du diocèse. » Elle est en effet imposante et abrite un très riche mobilier, notamment une mise au tombeau en bois peint et doré du XVIe siècle, seul exemple de ce type dans notre diocèse, et un groupe sculpté de sainte Anne au côté de laquelle se tient une Vierge à l’Enfant appelé aussi « Sainte parenté » (limite XVe-XVIe s.), qui méritent de s’y arrêter. Elle est ouverte tous les jeudis de 16 h à 18 h.
4 – Vallée du Louron Les églises de Mont, Sarrancolin, Notre-Dame d’Arreau, Loudenvielle et la chapelle d’Artiguelongue sont ouvertes chaque jour. N’hésitez pas à pousser la porte, entrer, visiter, vous arrêter et vous recueillir un instant dans ces lieux de prière et d’Histoire.
L’église Saint-Barthélemy de Mont se dresse à 1 300 mètres d’altitude avec son aspect rustique et son clocher-tour. Son retable Renaissance avec un panneau central représentation la crucifixion, et ses peintures murales extérieures (dont son célèbre Malin) et intérieures du XVIe siècle en font un édifice exceptionnel, très prisé des pèlerins et visiteurs. Ces peintures murales sont riches à la fois par leur qualité, la variété de l’iconographie et ses détails ; elles illustrent des scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament : l’arbre de Jessé, le Christ victorieux autour duquel sont représentés les quatre évangélistes, l’assomption de Notre-Dame ou encore le martyre de saint Barthélemy. Près du cimetière, un oratoire dédié à sainte Catherine d’Alexandrie est lui aussi orné de peintures remarquables. N’oublions pas aussi de mentionner le très beau chrisme médiéval et la statue de Vierge à l’Enfant du XVe siècle. Une visite à ne pas manquer !
Festival des petites églises de montagne et programme proposé par la PRTL en vallées d’Aure et du Louron : eglise.aurelouron.free.fr
5 – Vallée de la Barousse La Barousse était autrefois rattachée au diocèse du Comminges. Ce sont d’ailleurs les paroisses de Saint-Bertrand-de-Comminges et de Loures-Barousse qui vous proposent d’en visiter les églises cet été, chaque vendredi, du 15 juillet au 12 août 2022. Au programme : 1 – L’église Saint-Vincent de Samuran : petite église romane du XIIe s. 2 – L’église Saint-Michel de Ferrère : église du XIXe s., avec les merveilleuses fresques de Nicolaï Greschny. 3 – L’église Saint-Martin d’Ourde : église de style roman, XIIIe-XIVe s., et ses peintures murales du XVIe s. 4 – L’église Saint-Hilaire de Bagiry : petite église romane du XIIe s. et son magnifique retable restauré. Rendez-vous à 14 h 30 devant la mairie d’Izaourt. Libre participation aux frais. Aucune réservation n’est nécessaire. En savoir plus sur l’église Saint-Martin d’Ourde, la chapelle du Plan d’Ilheu et les fresques de Nicolaï Greschny.
Dans le doyenné de Bagnères de Bigorre Le secteur pastoral du Haut-Adour vous propose des visites d’églises, des pèlerinages, des conférences, des concerts et, bien sûr, un accueil spirituel tout au long de l’été. Toutes les propositions sont recensées sur www.paroisseshautadour.com En voici quelques unes !
1 – Exposition L’exposition itinérante « Marie dans les Pyrénées » sera visible durant tout le mois d’août en l’église de Bagnères-de-Bigorre.
2 – Des églises ouvertes Les églises de Campan, Cieutat, Mérilheu et Bagnères-de-Bigorre sont ouvertes chaque jour de 9 h 30 à 18 h.
La chapelle de Roumé peut également être ouverte aux visiteurs ; il suffit d’en faire la demande : 06 82 74 28 31. (source : www.pop.culture.gouv.fr) D’après la tradition locale, la chapelle aurait une origine ancienne et son nom perpétuerait le souvenir d’un établissement ou d’un temple romain. L’édifice est placé sur une butte et entouré d’une enceinte clôturée par un mur bahut en pierres sèches. De plan trapézoïdal, elle se termine par un chevet à trois pans. La maçonnerie est tantôt de pierre de taille et de moellons, tantôt de maçonnerie de galets, montrant des remaniements à l’interprétation difficile. Sur la face nord et à l’ouest de l’entrée actuelle, un chrisme est enchâssé au-dessus de la trace de ce qui pourrait être une ancienne ouverture en accolade. La façade ouest forme le clocher-pignon. A l’intérieur, l’édifice est couvert d’une fausse voûte en lames de bois peint. L’autel est orné d’un retable dans l’esprit du 18e siècle. Vers le pignon ouest, une tribune en bois porte des bancs disposés en gradins. Le sol est dallé d’anciens carreaux de terre cuite. Peut-être détruite à la suite des guerres de Religion, la chapelle fut largement restaurée au 17e siècle. Au début du 19e siècle, le chevet ancien est démoli et remplacé par le chevet actuel à trois pans.
Chapelle Saint-Joseph de Payolle : la chapelle des cyclistes ! Comme le mentionne la plaque en marbre et le panneau installés sur place, la chapelle dédiée à saint Joseph a été édifiée à Campan, à l’initiative de l’Abbé Jean-Paul Depierris, curé de ce secteur interparoissial du Haut-Adour. Mgr Jacques Perrier, alors évêque de notre diocèse, l’a inaugurée le 29 août 1999. En 2016, Jean-Denis Gely, cycliste et journaliste, propose de la faire connaître en offrant une halte aux cyclistes avant de s’attaquer au col d’Aspin. Lors du passage du Tour de France, l’Abbé en parle à Christian Prudhomme, directeur du Tour de France, qui approuve, tout comme le maire et les membres de la communauté paroissiale. L’association « Les marbrés de l’Espiadet » se charge de son bon déroulement. Un préau est construit par la mairie et des panneaux y présentent le cyclisme dans le col d’Aspin. Depuis, nombre de cyclistes y ont déposé leur maillot !
3 – Pèlerinage à Lourdes Le mercredi 10 août. Départ à 7 h de l’Accueil Notre-Dame à Bagnères, 24 rue Gambetta. Marche de 25 km jusqu’au sanctuaire de Lourdes. Inscription obligatoire : 07 82 01 86 37. 4 – Un accueil pour les pèlerins de Saint-Jacques L’ Accueil Notre-Dame, au 24 rue Gambetta, à proximité de l’hôpital, est un lieu privilégié pour les pèlerins qui marchent vers Compostelle. Situé en face du carmel, il est un lieu de repos et de prière. Contact : 07 82 01 86 37. Contact carmélites de l’Enfant-Jésus : 05 62 41 49 89
5 – Un accueil joyeux, convivial C’est une bonne idée que la paroisse propose chaque été : un verre de l’amitié au sortir des messes dominicales. Cette proposition du 3 juillet au 18 septembre permet à la communauté paroissiale d’aller à la rencontre des touristes et des curistes, qui sont nombreux en cette période. Vous êtes les bienvenus à la messe célébrée à 10 h 30 chaque dimanche et à ce temps convivial qui suit !
6 – Messe en plein air pour l’Assomption Le 15 août, une messe sera célébrée à 10 h 30 en plein air, au Vallon du Salut. Elle sera chantée par les Chanteurs montagnards (en cas de pluie, rendez-vous à l’église de Bagnères-de-Bigorre).
La tradition rapporte que des bergers virent deux blanches colombes se poser auprès d’une fontaine, tout près du torrent. L’une se dirigea vers le bas de la vallée, tandis que l’autre vint se poser au lieu même de la chapelle actuelle. La trace la plus ancienne de l’existence du sanctuaire est de 1349. Plus tard, un petit prieuré de quelques chapelains est fondé et une nouvelle chapelle est construite. Des pèlerinages s’organisent depuis les vallées de Gavarnie, de Luz et de Barèges. Régulièrement, les intempéries et les avalanches provoquent de gros dégâts …
Deux légendes rapportent l’origine du sanctuaire. Des ber-gers qui conduisaient leurs brebis par les rochers aperçurent une lumière ; s’étant approchés, ils découvrirent une image de Notre-Dame. Celle-ci fut transportée de l’autre côté du Gave, mais elle revenait toujours à son emplacement initial où eu lieu la construction de la chapelle. L’autre légende rapporte qu’une jeune fille qui cueillait des fleurs au bord du Gave, tomba dans les flots et allait périr. Mais, ayant …
Localisez le Sanctuaire de Garaison.
Historique :En l’année 1515, au temps où l’aubépine est en fleur, la Vierge Marie « mère de Jésus Christ, notre Rédempteur » apparaît par trois fois à une jeune fille, Anglèze de Sagazan. 25 ans après le sanctuaire est construit et prend de l’ampleur… En 1590, les soldats huguenots vandalisent le sanctuaire et jettent la statue de la Pieta en cèdre dans un brasier : on la retirera intacte après deux heures et elle est alors vénérée comme la « statue miraculeuse et miraculée ». Tant de malades affluent en ce lieu choisi par …
Localisez le Sanctuaire de Piétat.
Au tout début du XVIème siècle, un paysan aurait découvert la statue de Notre Dame de Pitié en labourant son champ. Un petit sanctuaire est construit pour abriter la Vierge miraculeuse.La chapelle de Piétat fut construite en 1593 par le seigneur de Barbazan pour remplacer une modeste montjoie. Très vite, un prieuré y est fondé et les pèlerinages s’organisent mais la Révolution vient suspendre la vie du sanctuaire. Ce n’est qu’en 1839 que le sanctuaire réouvre mais il faut attendre l’arrivée de trois Pères de Garaison en 1861 …
Localisez le Sanctuaire de Pouey-Laün.
Deux récits nous content l’origine du sanctuaire.Par une nuit paisible, un homme d’ Arrens aperçut d’étranges lueurs embraser le monticule qui domine le village. Au milieu de cette clarté, il distingua une statue de Marie. Il rameuta la population. Il fut décidé de transporter la statue dans l’église paroissiale. Impossible de la décoller. La statue restait fixée sur son rocher. Pour l’abriter, on bâtit donc, en cet endroit, un oratoire dédié à la Vierge Marie.L’autre version n’est pas moins originale. Rappelez-vous ! Une des deux colombes de Héas …
Localisez la Chapelle de Sescas (Bourisp)
Au XIIe siècle, selon la tradition locale, une Vierge Noire fut découverte près de l’église paroissiale de Bourisp. L’église Saint Orens est aujourd’hui disparue, en un lieu marécageux appelé « Sescas ». On construisit à cet endroit un petit oratoire, puis grâce aux offrandes des fidèles et à un pèlerinage qui rassembla rapidement la population des villages de la haute vallée d’Aure, une église plus importante. L’église gothique du …
Cet été, nous vous proposons de partir sur les routes de Bigorre
pour mieux comprendre la figure de Sainte Bernadette : qui était-elle
vraiment ? dans quels lieux et dans quel contexte a-t-elle grandi ?
Vous connaissez Lourdes, bien sûr, mais savez-vous qu’ailleurs, Bernadette peut
encore vous surprendre et vous toucher ? Alors…en route !
On associe naturellement Bernadette à Lourdes mais son histoire est inscrite dans le territoire de la Bigorre tout entière. Le Service Archives et Patrimoine du Diocèse, après des mois d’enquêtes et de recherches, a établi un parcours qui retrace l’ histoire de notre sainte locale ; en suivant cet itinéraire vous découvrirez des lieux plus ou moins proches de Lourdes par lesquels Bernadette est passée, où elle a séjourné ou bien auxquels elle est liée « à distance ». « Pour comprendre la sainteté de Bernadette, il faut se rendre dans ces lieux car ils parlent tous d’elle ! » explique Pascale Castillo, responsable du Service des Archives et du Patrimoine. « On ne peut pas tout découvrir de sa personne et de sa vie en ne venant qu’au Sanctuaire de Lourdes. Ce sont ces lieux, ensembles, reliés, qui constituent ce qu’elle était avant les apparitions, le jour où la Vierge lui est apparue le 11 février 1858, après les 18 apparitions et jusqu’à aujourd’hui. »
Du Sanctuaire de Garaison à Cauterets, en passant par Momères, Bagnères de Bigorre, Arcizac- les Angles, Bartrès ou Argelès-Gazost, découvrez ces 10 lieux, sur les pas de Bernadette. Découvrez tout le parcours en cliquant ici.